90 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire ou universitaire sans diplôme, ni projet.
Sollicités dès la 3ème, pressés par le choix du Bac, puis essorés par la machine Parcoursup, on ne va pas se mentir, cela ressemble davantage à un parcours de « désorientation » (du jeune et de ses parents). Entre 15 et 17 ans, alors qu’ils ne savent pas encore faire cuire un œuf, il faudrait qu’ils soient certains de leur voie professionnelle ?!
Résultat : abandon au beau milieu d’un parcours universitaire obtenu souvent par défaut, longue période d’indécision et de « césure », manque de confiance en l’avenir, déscolarisation, etc…
Comment déjouer ce « rouleau compresseur » ? En l’anticipant ! D’abord en tenant compte de toutes les dates du calendrier Parcoursup (idem pour la plateforme MonMaster.gouv.fr) sans négliger le temps qu’il faut pour compléter chaque vœu (avec lettre de motivation, dossier scolaire, etc). Plus tôt on commence, plus vite le stress redescend.Mais c’est surtout au fur et à mesure que l’enfant grandit que tout se joue. Car il ne s’agit pas uniquement de résultats scolaires ici. Ce sont les compétences personnelles -déjà visibles- de l’adolescent qu’il convient de repérer, de cultiver et de faire grandir. N’avez-vous jamais pensé que votre fils a beaucoup d’humour ou que votre fille a un sens incroyable de l’observation ? Lui a-t-on déjà dit ? Avez-vous imaginé que cette qualité peut être le germe d’une prochaine vocation ou d’un certain environnement de vie qui lui correspondront ?
Envisager un parcours qui sera fait surtout de choix repose sur un premier bagage : la confiance. La confiance en ses qualités, capacités, talents, singularité et aussi en ses alliés (famille, amis, mentors…).
Plus tôt les jeunes prennent conscience de leurs forces, plus tôt celles-ci s’ancrent et deviennent de précieux atouts dans leur vie. C’est le principal travail mené en coaching de lycéens et d’étudiants. Saisir les fines traces de leur personnalité, des contextes qui leur correspondent, des valeurs qu’ils ont déjà, et de leurs rêves surtout. Beaucoup pensent ne pas en avoir au démarrage d’un coaching. D’autres se contentent de porter le rêve… de leurs parents. Par expérience, je sais que leurs propres rêves sont parfois bien enfouis, et qu’il suffit de partir en exploration objective pour les dénicher.
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